Cosmo Ramirez, jeune génie expatrié

Cosmo (de Lorenzo Santos) Ramirez

1. Quelle est la Nation d’origine de votre Héros ?
Castillan (exilé dans la Vodacce)

2. Physiquement, comment décrirez-vous votre Héros ?
Pour commencer, est-ce un homme ou une femme ?
C’est un homme.
À quoi ressemble votre Héros ?
Une grande silhouette de près d’un mètre soixante-quinze d’un Noble Vodacce dandy aux airs nonchalants et aux costumes Castillans chamarrés souvent rouges et noirs, accompagné d’une invariable écharpe bariolées qui lui donne un petit côté « artiste corsaire ». Mais derrière ce visage attirant et particulier, mélange parfait de ses deux héritages encadré d’une  longue crinière noire, pétille un regard gris bleu mobile et plein d’intelligence, assorti d’un sourire narquois qui flotte en permanence sur ses grandes lèvres d'apparent séducteur.

3. Quelles sont les manières de votre Héros ?
Extraverti,  Cosmo est un Maestro dans l’âme et son génie se remarque dans ses manières. Il a tendance à  devenir exubérant lorsqu’il commence à être sur la piste d’une énigme scientifique, l’étude d’une œuvre ou une de ses inventions. Il agite les doigts dans l’air pour y dessiner des figures que lui seul voit lorsqu’il réfléchit, et son regard devient extatique lorsqu’il atteint le moment où il faut une découverte importante. Le reste du temps, Cosmo est quelqu’un de festif et taquin, avec un humour complexe et subtil.

4. Quelle est la principale motivation de votre Héros ?
La curiosité est à la fois son plus grand défaut et sa plus grande qualité. Il n’aime rien plus que résoudre des énigmes et trouver des solutions créatives à des problèmes apparemment insolubles. D’autre part il aime inventer des choses, quel que soit le domaine (scientifique, artistique, artisanal, etc.). Cosmo est par contre très « rationnel » lorsqu’il s’agit  d’amour, quelle que soit sa forme. Seule l’amitié trouve grâce à ses yeux. Son but ultime restera avant tout celui d’un chercheur de Vérité, celle qui se cache invariablement derrière un voile apparemment impénétrable.

5. Quelles sont les forces de votre Héros ? Et ses faiblesses ? Votre Héros brille-t-il dans un domaine en particulier ?
Cosmo est un Maestro dans bien des domaines, mais tous découlent de ses trois qualités principales : une faculté de perception presque surnaturelle, un intellect déductif hors norme et une coordination œil main exceptionnellement développée. De là viennent ses dons principaux dans les Sciences, les arts, l’artisanat et le maniement de l’épée. Il a par ailleurs ce charisme et ce panache qui fait les génies artistiques. Il n’est par contre pas un guerrier, ne maîtrise pas du tout l’art de la séduction (ce qui est assez ironique compte tenu de son physique), et ne supporte rien des banalités du quotidien et de la routine matérielle de l’existence, et déteste l’étiquette en société qu’il ne maîtrise pas vraiment. Mais ses principaux défauts sont son arrogance, son impulsivité un peu (trop ?) idéaliste, sa curiosité sans borne et son esprit de libre penseur rebelle, qui mettent toujours notre héros dans des situations rocambolesques et périlleuses, ce qui n’est en plus pas pour lui déplaire.

6. Qu’est-ce que votre Héros adore et déteste par-dessus tout ?
Il n’adore rien plus que résoudre un problème, ou admirer un chef d’œuvre artistique. Par exemple il mange pour manger, mais si la cuisine est réellement l’œuvre d’un artiste culinaire il peut passer du temps à en analyser et en apprécier chaque ingrédient, chaque arôme et le mélange subtil des saveurs autant qu’il apprécierait un opéra. Et il en est de même pour tous les éléments de sa vie.

Il déteste les imbéciles et la paresse intellectuelle, ainsi que les Eglises de toutes les  Religions. Il hait tout particulièrement l’inquisition, qui  cumule selon lui toute la bêtise et les bassesses Théanes.

7. Quelle est la psychologie de votre Héros ?
Cosmo est réellement l’archétype du « Maestro ». Extatique et emporté, il aime découvrir, résoudre et inventer. D’une curiosité réellement obsessionnelle et insatiable, il aime tout ce qui fait la beauté de ce monde et veut en découvrir tous les secrets cachés. Finalement sans l’Eglise Vaticine, le jeune Castillan ferait un bon croyant, et il est assez proche de la vision des objectionnistes même si l’existence même du Dieu unique lui parait en elle-même une théorie discutable dans les faits. Mais bien loin des credos religieux il est plus occupé par son génie : il veut devenir meilleur chaque jour, parfaire sa Maîtrise du monde et de ses compétences jusqu’à finir par découvrir l’invention ultime pour comprendre le monde tel qu’il est, au-delà des apparences banales. Il se laisse souvent emporter par cette exaltation artistique qui rythme sa vie, et vit chacune de ses passions (y compris le sexe, qu’il considère comme une forme d’art) jusqu’au bout.

8. Quelle est la plus grande peur de votre Héros ?
Etant humaniste (et donc encore idéaliste) par nature, Cosmo a peur par-dessus tout de l’obscurantisme et de laisser gagner le « mal », même si sa définition est plus intuitive que rationnelle. D’un point de vue plus personnel, il craint de perdre la tête comme sa mère, et a une peur panique des rats.

9. Quelles sont les ambitions de votre Héros ? Quel est son plus grand amour ?
Si une éloge funèbre devait avoir lieu, Cosmo aimerait pouvoir se dire qu’il a accompli de grandes choses et qu’il a aidé l’Humanité a progresser vers la lumière de la connaissance et du « Bien ». Evidemment ce n’est qu’un idéal d’ambition, mais il aimerait qu’on se souvienne de lui comme d’un Héros et un génie, et pas juste un homme parmi d’autres (j’ai précisé qu’il était un peu arrogant ?).
Mais pour le moment il se concentre sur sa passion pour ses recherches et inventions, attendant l’opportunité de prouver sa valeur de Héros de l’Humanité (j’ai précisé qu’il était ambitieux ?).

10. Que pense votre Héros de son pays ?
En tant qu’apatride Castillan, son point de vue sur le Vodacce est mitigé. Il n’a aucun intérêt pour l’aspect intriguant, manipulateur et commerçant de ce pays, mais devient en revanche un fidèle patriote dès qu’il s’agit du passé de cette civilisation qui a poussé le Monde vers l’évolution et la découverte. Son point de vue sur la Castille est lui aussi double : il déteste cette mainmise actuelle de l’Eglise sur son ancienne patrie, mais aime sa culture et l’aspect progressiste et scientifique qu’elle a soutenu jusque-là. Il rêve d’ailleurs de sauver son pays d’origine, tout en sachant que cela serait difficile, voire impossible actuellement.

11. Votre Héros a-t-il des préjugés ?
Cosmo n’aime pas spécialement les Nobles, et a certains préjugés à leur encontre dûs principalement à ceux qu’il connait. Il les trouve vénaux et superficiel, utilisant leur intelligence perverse à établir des manipulations complexes là où leur intelligence pourrait être tellement mieux employée.

12. Où va la loyauté de votre Héros ?
Sa loyauté va à sa famille (morte), et à sa famille adoptive, ainsi qu’au groupe secret qui l’a aidé à quitté la Castille lorsqu’il n’était qu’un enfant. Il n’a encore trouvé ni cause nationale ni politique qui lui paraisse digne de risquer sa vie.

13. Votre Héros est-il amoureux ? Est-il marié ou fiancé ?
Non, et non. Cosmo n’est pas à l’aise avec l’engagement sentimental.


14. Qu’en est-il de la famille de votre Héros ?
Ses parents sont morts tous les deux, tués par l’inquisition. Son père était un Noble scientifique Castillan, et sa mère une jeune et mystérieuse Vodacce expatriée dont il ne connait presque rien. Ses parents l’ont fait sortir de Castille in extremis, et rejoindre sa famille d’adoption où il a passé sa jeunesse avant de « s’auto émanciper » pour échapper à la vie de la cour.

15. Comment les parents de votre Héros le décriraient-ils ?
Difficile à dire vu qu’ils sont morts alors qu’il n’avait que huit ans.

16. Votre Héros est-il un gentilhomme ?
D’une certaine façon, oui. Même si ça ne correspond pas à un code écrit ou un verbiage de poète, Cosmo reste un genti homme, même si quelquefois ce trait de caractère qu’il cherche à camoufler le met dans des situations périlleuses.

17. Votre Héros est-il religieux ?
Pas vraiment. Il aime la vision des objectionnistes, mais pense qu’ils ne vont pas jusqu’au bout de la démarche, et ne remettent pas assez en cause les dogmes de leur ancienne Eglise. Cosmo n’est pas réellement athée, mais reste prudent quant à l’existence de « Dieu » et de ce qu’il voudrait ou ne voudrait pas, étant donné qu’il n’existe que des preuves indirectes de tout ça, détenu par des Eglises au mieux très orientées et intéressées.

18. Votre Héros appartient-il à une guilde, un club de gentilshommes, ou une Société secrète ?
Cosmo a des liens étroits avec la Société du Collège Invisible, et avec un certain nombre de familles nobles de la Vodacce.

19. Que pense votre Héros de la Sorcellerie ?
Que c’est un pouvoir mystérieux et attirant, mais qui semble assez dangereux. Il respecte les preuves qu’il en a déjà eu, mais sent que ce sont des disciplines qui peuvent être très vite perverties selon qui les utilise. Il a quand même une grande attirance pour le surnaturel issu de l’ancienne civilisation des syneth auquel il s’intéresse à ses heures perdues et dont il collectionne les traces.

20. Si vous le pouviez, quel conseil donneriez-vous à votre Héros ?
Cher alter ego rôlistique,

Tout d’abord je tiens à te présenter mes excuses. Dieu, appelles le Masika, et moi-même risquons de rendre ta vie difficile, et te torturer à l’occasion. Mais après tout tu comprendras sûrement autant que nous qu’à triompher sans péril, etc. etc.

D’autre part je t’en prie, fait un effort pour devenir moins condescendant. Tu es un génie, c’est vrai. Mais même le plus grand génie se doit d’apprendre les vraies valeurs de la vie et l’humilité. Tu n’es en réalité qu’un grain de sable dans l’univers, et une peau virtuelle que j’utilise en partie pour me faire mousser avec une vie héroique que je ne vivrais probablement jamais sauf dans ces moments de rêves éveillés. Alors ne soit pas trop arrogant, mais devient le Héros dont Théah a réellement besoin, guides les vers la Lumière et surtout, surtout, apprends à apprécier ce que tu as. Car on ne sait jamais jusqu’à quand tout cela durera.

Anonymement,
D.